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Pinchus Krémègne |
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BiographieKrémègne est né à Zaloudock en 1890 en Lithuanie, il entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Vilna en 1909. Il y rencontrera Soutine et Kikoïne. Il rejoint Paris en 1912 avec un groupe de clandestins qui désirent émigrer aux Etats Unis, et s’installe à la Ruche où il rencontre Chagall, Zadkine, Léger et Modigliani.Il fréquente les galeries et les Musées, sa palette s’enrichit rapidement de l’influence des fauves et ses compositions se renforcent sous l’influence de Cézanne. Dans les cafés de Montparnasse il rencontre Loutreuil, Brune, Max Jacob. Ses premiers contrats en 1916, avec le marchand Zborowski, lui permettent de séjourner à Céret de 1919 à 1923. Il y retouvera Brune et y sera rejoint par Soutine et Loutreuil. De cette période il donne des paysages et une série de Nus rouges caractérisés par l’utilisation d’une palette violemment colorée. En 1923 il signe un contrat avec Paul Guillaume qui lui assure un revenu régulier. En 1925 le décès de Maurice Loutreuil avec qui il vient d’ exposer le laisse très affecté. Série des paysages de Cagnes, paysages de Suède de 1926 à 29, il travaillera aussi en Bourgogne et dans le Cher. Krémègne atteint alors une période de sérénité. La crise économique vient frapper durement les milieux de l’art. Commenceront alors des années difficiles, il se réfugie en Corrèze en 1940 et y restera jusqu’à la fin de la guerre. Il est réquisitionné comme travailleur agricole en 1943, grâce à la compréhension du fermier il pourra continuer à peindre après le travail des champs. Il regagne Paris en 1946 où il retrouve son atelier intact, et se consacrera à nouveau totalement à sa peinture. Il séjournera en Israël puis à nouveau en Bourgogne. En 1960 il partage son temps entre Paris et Céret où il a fait construire un atelier. C’est à Céret que naîtra ce que l’on peut appeler la dernière période de Krémègne, loin des influences du début, sans rien perdre de sa force expressionniste ses œuvres sont alors marquées d’un grand dynamisme et de la plus grande liberté. Krémègne dit avec raison qu’il a découvert enfin sa liberté d’expression. Compagnon de la première école de Paris, Krémègne rejoint le deuxième mouvement en donnant jusqu’à la fin de sa vie des œuvres d’une expression résolument contemporaine. Il décèdera à Céret le 5 avril 1981.
Principales expositions
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