Le rapport instinctif avec la nature

Si ses pierres sculptées évoquent celles de l’île de Pâques ou l’Art Roman; et si les figures d’ancêtres taillées dans le noyer, rivalisent de présence avec les fétiches Africains, c’est parcequ’il entretient un rapport instinctif et direct avec la nature. C’est comme si il lui suffisait de révéler une empreinte, une forme, que chaque bout de granit ou de bois portait en lui.

Dans ses bois polychromes François Llopis nous révèle un univers plus personnel puisqu’il a trait à son imaginaire, il reste toutefois universel. Des dragons, des oiseaux, des rois, des musiciens se dressent et se pressent, affirmant crânement leurs présences singulières. Les hommes- bâtons, les femmes- cerceaux sont autant de figures totémiques dédiées à l’enfance. C’est comme si les rêves du jeune berger s’accomplissaient enfin.