Ce qui est remarquable dans le parcours de Serge Bonacase c’est qu’il produit, prés de Wols et Mathieu, une œuvre contemporaine au courant majeur de son époque.
Avec des accents nietzschéens Mathieu parle d’une table rase devant laquelle « ... nous avons une tâche prométhéenne de tout ré-inventer, de tout refaire, de tout reconstruire... Aventure fabuleuse ; cette révolte s’accompagne d’une plongée dans le subjectivisme le plus solitaire, le plus passionné et parfois le plus désespéré... »
Cette doctrine picturale se présente comme une métaphysique du vide, du risque, du détachement, allant plus loin qu’une métaphysique de la liberté et aussi comme une « morale » créant des valeurs nouvelles fondées sur le futur .
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