Premier temps
L’école de Paris se constitue un peu avant 1900. Des peintres étrangers viennent grossir les rangs des peintres de la capitale, attirés par les musées et des marchands qui défendent une peinture d’avant-garde. La Ruche en est le parfait symbole. L’exaltation créatrice est portée à son comble par une constellation de peintres qui s’abritent autour de Montparnasse. A côté des mouvements d’alors, Cubisme, Fauvisme et Expressionnisme, ils font entendre leurs voix plurielles face à l’art officiel. Parmi les plus belles, entres autres : Modigliani, Chagall, Soutine mais aussi Survage, Loutreuil et Krémègne. Paris est devenu le laboratoire central de l’art moderne.
Deuxième temps
La deuxième guerre mondiale frappe tragiquement ce fragile phalanstère. Certains n’y résisteront pas, d’autres s’éloigneront de la capitale pour pouvoir poursuivre leurs recherches. Face à l’occupant, la bataille de l’art moderne qualifié de « décadent » se poursuit. D’autres peintres revendiquent le précieux héritage, Manessier, Fautrier, Bissière, Pignon, Tal-Coat, Le Moal seront de ceux-là. Récusant le faux réalisme, ils accèdent dans le dépouillement de la figuration à un contact instinctif avec le monde réel et sensible.
Odile Oms
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Artistes
Edouard Pignon (1905-1993) Maurice Loutreuil (1885-1925) Pinchus Krémègne
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